Les fenêtres en PVC : cassons les idées reçues – partie 1
Les premières fenêtres avec cadres en PVC ont été fabriquées au milieu du XXe siècle. Pourtant, l’utilisation du plastique continue à être l’objet de controverses. Beaucoup de personnes se demandent s’il est exact que les fenêtres en PVC blanches jaunissent avec le temps. Une autre question récurrente concerne le polychlorure de vinyle et son éventuel danger pour la santé. Le fait de savoir si les fenêtres en PVC favorisent le développement des moisissures semble également intéresser le grand public. Vous recherchez une information fiable sur le sujet ? Vous avez frappé à la bonne porte. En effet, cassons les idées reçues concernant les fenêtres en plastique.
Le PVC (de l’anglais polyvinyl chloride), c’est-à-dire le polychlorure de vinyle, est un polymère utilisé dans la production de matières plastiques. Son utilisation s’étend à de nombreux secteurs industriels, dont la menuiserie des portes et fenêtres. Bien qu’il soit employé pour la fabrication de fenêtres depuis plus de 70 ans, le PVC continue à faire l’objet de nombreuses idées reçues, alors même que sa technologie a énormément évolué au cours du temps. Penchons-nous sur les idées reçues les plus répandues.
Idée reçue n°1. Les fenêtres blanches en PVC jaunissent-elles ?
Pendant des années, les fenêtres blanches en PVC étaient les plus demandées. À cause des rayons du soleil et de la pollution (par exemple les dioxyde et trioxyde de soufre, le monoxyde d’azote ou le monoxyde de carbone), leurs cadres ont perdu de leur blancheur immaculée au fil des années. Pourquoi ? La structure des polymères de polychlorure de vinyle a été endommagée, ce qui s’est manifesté par un jaunissement et un aspect dépoli des cadres. Bien que la technologie de fabrication des fenêtres en PVC ait beaucoup évolué, l’idée selon laquelle les fenêtres blanches en PVC jaunissent avec le temps, est toujours aussi répandue. Est-ce vrai ? Pas avec des fenêtres de qualité supérieure, fabriquées par des fabricants de renom. Aujourd’hui, contrairement aux années suivant l’apparition des fenêtres plastique sur le marché, la couleur des cadres en PVC de couleur blanche ne se modifie pas.
Leur composition est enrichie de stabilisateurs majoritairement de calcium et de zinc, qui ont éliminé les stabilisateurs avec du plomb ou du cadmium, utilisés autrefois et qui représentaient un danger pour la santé des personnes. Quel est leur but ? Ils permettent une durée de vie plus longue des couleurs et de la structure des cadres de fenêtres en PVC, ils ne jaunissent pas et ne prennent pas un aspect dépoli.
Pour conserver la blancheur des fenêtres PVC, un bon entretien est primordial. Les cadres en plastique des fenêtres blanches doivent être régulièrement nettoyés avec des détergents doux, sans éléments alcalins, acides ni abrasifs, pour ne pas endommager leur surface.
Idée reçue n° 2. Les fenêtres en plastique favorisent-elles l’apparition de moisissures à l’intérieur des habitations ?
Parmi les idées reçues sur les fenêtres en PVC, celle consistant à dire qu’elles peuvent favoriser le développement des moisissures dans les maisons, est très répandue. Les facteurs qui expliquent le développement de micro-champignons dans les intérieurs dotés de fenêtres sont multiples. Tout d’abord, une humidité importante ainsi qu’un manque de ventilation efficace sont deux prérequis. Des fenêtres trop étanches sans système de micro-ventilation peuvent aussi favoriser les moisissures. Lorsque ces conditions sont réunies, l’humidité peut se condenser et s’installer dans les pièces froides, notamment les murs extérieurs, sur les bords des vitres ou au point de contact du cadre de fenêtre avec le mur. Des murs humides dans une pièce chauffée sont un environnement idéal pour les micro-champignons. Est-ce que cela signifie que les fenêtres en plastique sont la cause des moisissures dans la pièce ? Pas du tout. Le fautif est le manque d’aération.
Aujourd’hui, il serait vain de chercher des modèles de fenêtre en PVC ne disposant pas de système de micro-ventilation. Par ailleurs, les fabricants proposent aux clients des aérateurs, des systèmes de ventilation périmétrique (OKNOPLAST effiAIR) ou la possibilité de commander les fenêtres à distance par smartphone, ce qui permet de ventiler la pièce même en cas d’absence (OKNOPLAST Smart). Si vous ne voulez pas de moisissures chez vous, que vos fenêtres soient en PVC, en bois ou en aluminium, il est indispensable d’aérer régulièrement, idéalement deux fois par jour. Il est aussi utile de vérifier l’efficacité du système de ventilation de l’habitation.
Idée reçue n° 3. Les fenêtres en PVC sont-elles néfastes pour la santé ?
Un vieil adage dit que ce qui nous est inconnu nous fait peur. Ainsi, lorsque les fenêtres en PVC ont commencé à entrer sur le marché, beaucoup de voix se sont élevées au sujet du risque qu’elles posaient pour la santé publique. Jusqu’à nos jours, l’idée qu’elles puissent nuire à la santé, sous certaines conditions, perdure. C’est une idée reçue, qui n’a aucun fondement dans la réalité. Les fenêtres en PVC contemporaines sont mises sur le marché selon des normes rigoureuses concernant les matériaux comme le processus de production. Elles sont régulièrement contrôlées et approuvées pour une mise sur le marché en tant que produit non nocif pour la santé des personnes et des animaux dans la vie quotidienne. Leur concentration en polychlorure de vinyle est marginale, beaucoup plus réduite que dans les premières années de production.
Une autre théorie affirme qu’elles émettent des substances nocives comme des dioxines, du chlorure d’hydrogène et des furanes. En effet, ces substances peuvent effectivement être dégagées du PVC mais, il est important de le souligner, uniquement en cas de température extrême (plus de 120° C) sur la fenêtre, par exemple lors d’un incendie. Par ailleurs, il a été démontré que la quantité de substances émises est négligeable, elles sont présentes dans la fumée à un niveau comparable à la combustion d’autres matériaux. Toutefois, la composition des cadres et châssis de fenêtres en PVC est conçue pour être ininflammable et ne pas brûler rapidement. D’autres substances qui peuvent alerter les propriétaires de fenêtres en PVC sont le plomb et le cadmium. Ces substances ont été utilisées autrefois comme stabilisateurs, mais aujourd’hui elles ont été presque entièrement remplacées par les stabilisateurs de calcium et de zinc et par des plastifiants phtalate dégradables. Même s’il vous arrivait de trouver des fenêtres avec des stabilisateurs en plomb ou en cadmium, ne vous en faites pas. Après leur intégration dans la structure en PVC, ces éléments sont rendus inoffensifs, ils ne peuvent pas s’évaporer et ne sont pas toxiques.
Vous voulez en savoir plus sur les fenêtres en PVC ? Rendez-vous très prochainement pour un nouvel article qui risque une fois encore de briser quelques idées reçues.